J'ai eu la chance d'être invité hier soir (des places à 130 euros, c'est pas très popu...) à l'Opéra Bastille à Paris pour La Flûte enchantée de Mozart, "Die Zauber flöte". Très belles voix , Pamina surtout, la soprane Mireille Delunsch. Coffre, émotion. Rien à redire.
Mais la mise en scène signée La Fura dels Baus, un collectif de Barcelone. Alors là!.... C'est une espèce de jeu vidéo grandeur nature, jeux de lumière, immenses vidéoprojections entre glauques et bizarroïde. C'est dommage parce que certaines scènes sont bien vues.
Mais, sur la scène justement, des machinistes (sont-ce les choristes? on ne sait pas) passent leur temps à manipuler des Dunlopillos géants dont manisfestement ils ne savent pas quoi faire: on les gonfle, on les dégonfle, on les couche, on les dresse, on les croche, on les décroche. C'est un hymne au matelas dans tous ses états! On ne voit que ça, à tel point qu'on en oublie les chanteurs et la musique (que j'ai trouvée interprétée un peu mollement mais c'est peut-être l'effet Dunlopillo).
Il ne me reste plus qu'à écouter un bon CD les yeux fermés! Couché sur mon Dunlopillo...
Les commentaires récents